Un légend vivant qui inspire, mais j'étais quand même légèrement "lost in translation" en écoutant l'un des fondateurs de Provoke magazine, le photographe Yutaka Takanashi, à Le BAL.
Otroligt inspirerande att möta en levande legend, men jag blev också lite "lost in translation" av att lyssna till fotografen och Provoke-grundaren Yutaka Takanashi på Le BAL.
Why he became a photographer? Takanashi humbly confesses, that it somehow happened by chance. In fact it was easy to get into the class! He started by photographing objects in the streets with a medium format camera. When he felt the creative limits of this, he switched to a smaller camera and changed to human beings as a subject.
At the time, storytelling and a strict narrative was the way to go in Japan. Takanashi didn't like this, he was inspired by surrealism and the nouvelle vague in french cinema and particularly Jean-Luc Godard and his jump cuts. He decided to apply a more collage-like style to his photography. (Here he gets up from the microphone table and starts to point out some JLG movie stills in one of his photos, projected on the wall, a tribute to the great director.)Why he became a photographer? Takanashi humbly confesses, that it somehow happened by chance. In fact it was easy to get into the class! He started by photographing objects in the streets with a medium format camera. When he felt the creative limits of this, he switched to a smaller camera and changed to human beings as a subject.
The book Tokyo-jin was done in one year. Snaps of Tokyoites, very marked by the "cocacolaisation", the american influence, sometimes looking like they just arrived from another planet. In 1968 came a radical break: the Provoke magazine was founded. This was a style change that had a huge influence on japanese photography. Overexposed, blurry black and white images with a high contrast. His next book, Towards the city, came 1974 at the peak of the Provoke era.
Bookdesign has always been very important to Takanashi. For him, it is the goal of the creative process, much more than an exhibition, for example. Around 1975 he started to use colour film. He stopped taking photos of people and decided instead to express human disaster in objects. The book Machi was the result. Those are also the photos that he shows at Le BAL right now.
Methodology is for Takanashi everything, more than to come up with one, selected masterpiece. "I don't want to be at the top of the pyramide", he explains. It is the concept that counts. "With photography I want to go very far. Photography is for me very personal. I want to percieve the essence of things."
Takanashi was also a very successful commercial photographer in the sixties and he has been working as a teacher. His books are today extremely rare on the market, and can attain prizes of several thousand euros. Tokyo-e, Le BAL, until Aug 21
Pourquoi il est devenu photographe ? Takanashi avoue humblement, que c'était en quelque sorte le fruit du hasard. En fait, c'était facile d'entrer dans aux cours ! Il a commencé à photographier en moyen format des objets dans la rue. Quand il a ressenti les limites créatives de cela, il est passé à un appareil plus petit et il a commencé à prendre en photos les gens.
À cet époque, le style narratif dominait au Japon. Takanashi n'y adhérait pas, il était inspiré par le surréalism et la nouvelle vague du cinéma français et particulièrement les jump cuts de Jean-Luc Godard. Un style collage s'imposait pour lui. (Ici, il sursaute de la table aux micros vers la projection au mur et il montre avec la main des images des films de JLG dans ces photos à lui, un hommage au grand metteur en scène.)
Le livre Tokyo-jin a été fait en un an. Des images des Tokyoites, marqués par le "cocacolaisation", l'influence americaine, parfois les donnant un allure des extra-terrestres. En 1968, il y a eu un événement radical : le magazine Provoke a été fondé. Ce changement de style a eu un influence énorme sur la photographie japonaise. Des images noir et blancs surexposés, floues avec un contraste très fort. Son prochain livre, Vers la ville, est sortie en 1974 au sommet de la période Provoke.
Le design du livre a toujours été important à Takanashi. Pour lui, c'est le but du processus créatif, beaucoup plus qu'une simple exposition, par exemple. Autour de 1975, il a commencé a prendre des images en couleur. Il a arrête les photos des gens, pour se tourner vers les objets comme un métaphor pour la souffrance humain. Le livre Machi en était le résultat. Ces photos sont exposées au BAL en ce moment.
Pour Takanashi, la méthodologie est centrale, plus que de faire une seule photo chef d'œuvre. "Je ne veux pas être en haut de la pyramide", il explique. Pour lui, c'est le concept qui compte. "Avec la photographie, j'ai envie d'aller très loin. C'est pour moi quelque chose de très personnel. Je tiens à percevoir l'essence des choses."
Takanashi a aussi eu beaucoup de succès en tant que photographe commerciale dans les années soixante et il a aussi travaillé en tant que professeur en photographie. Ces livres sont aujourd'hui extremment rares sur le marché, et peuvent atteindre des prix de plusieurs milliers d'euros. Tokyo-e, Le BAL, jusqu'au 21 août
Takanashi was also a very successful commercial photographer in the sixties and he has been working as a teacher. His books are today extremely rare on the market, and can attain prizes of several thousand euros. Tokyo-e, Le BAL, until Aug 21
Pourquoi il est devenu photographe ? Takanashi avoue humblement, que c'était en quelque sorte le fruit du hasard. En fait, c'était facile d'entrer dans aux cours ! Il a commencé à photographier en moyen format des objets dans la rue. Quand il a ressenti les limites créatives de cela, il est passé à un appareil plus petit et il a commencé à prendre en photos les gens.
À cet époque, le style narratif dominait au Japon. Takanashi n'y adhérait pas, il était inspiré par le surréalism et la nouvelle vague du cinéma français et particulièrement les jump cuts de Jean-Luc Godard. Un style collage s'imposait pour lui. (Ici, il sursaute de la table aux micros vers la projection au mur et il montre avec la main des images des films de JLG dans ces photos à lui, un hommage au grand metteur en scène.)
Le livre Tokyo-jin a été fait en un an. Des images des Tokyoites, marqués par le "cocacolaisation", l'influence americaine, parfois les donnant un allure des extra-terrestres. En 1968, il y a eu un événement radical : le magazine Provoke a été fondé. Ce changement de style a eu un influence énorme sur la photographie japonaise. Des images noir et blancs surexposés, floues avec un contraste très fort. Son prochain livre, Vers la ville, est sortie en 1974 au sommet de la période Provoke.
Le design du livre a toujours été important à Takanashi. Pour lui, c'est le but du processus créatif, beaucoup plus qu'une simple exposition, par exemple. Autour de 1975, il a commencé a prendre des images en couleur. Il a arrête les photos des gens, pour se tourner vers les objets comme un métaphor pour la souffrance humain. Le livre Machi en était le résultat. Ces photos sont exposées au BAL en ce moment.
Pour Takanashi, la méthodologie est centrale, plus que de faire une seule photo chef d'œuvre. "Je ne veux pas être en haut de la pyramide", il explique. Pour lui, c'est le concept qui compte. "Avec la photographie, j'ai envie d'aller très loin. C'est pour moi quelque chose de très personnel. Je tiens à percevoir l'essence des choses."
Takanashi a aussi eu beaucoup de succès en tant que photographe commerciale dans les années soixante et il a aussi travaillé en tant que professeur en photographie. Ces livres sont aujourd'hui extremment rares sur le marché, et peuvent atteindre des prix de plusieurs milliers d'euros. Tokyo-e, Le BAL, jusqu'au 21 août
Varför han blev fotograf? Takanashi erkänner ödmjukt att det var något av en slump. Det var helt enkelt den lättaste kursen att komma in på! Han började med att fotografera objekt på gatan med mellanformatskamera. När han kände av de kreativa begränsningarna med detta, bytte han till en mindre kamera och att fota människor.
På den här tiden, var berättandet, storytelling, den ledande trenden i Japan. Takanashi var ingen anhängare av detta. Han var inspirerad av surrealism och den franska filmens nouvelle vague — speciellt Jean-Luc Godard och hans jump cuts. Hans beslöt sig för att jobba med en mer collage-liknande arbetsform. (Här hoppar han upp från sin plats vid mikronfonbordet och pekar mot flera av JPGs filmbilder, avbildade på det av hans foton som just nu projiceras på vägen, en hommage till den store regissören.)
Boken Tokyo-jin var klar inom ett år. Ögonblicksbilder av Tokyo-bor, påverkade av "cocacolafieringen", det amerikanska inflytandet, som ibland får dem att påminna om utomjordingar. 1968 kommer så ett radikalt genombrott : grundandet av tidningen Provoke. Det var en ny stil som hade ett enormt inflytande på japanskt fotografi. Överexponerade, suddiga, svartvita bilder med skarp kontrast. Nästa bok, Towards the city, kom 1974, under höjdpunkten av Provoke eran.
Bokformgivning har alltid varit viktigt för Takanashi. För honom är det målet med den kreativa processen, till mycket högre grad än t.ex. en uställning. Omkring 1975 började han använda färgfilm. Han slutar att fotografera människor och bestämmer sig för att avbilda mänskligt lidande med hjälp av föremål. Boken Machi blir resultatet. Det är de bilderna som just nu ingår i utställningen på Le BAL.
Metodik är ett centralt begrepp för Takanashi, viktigare än att skapa ett enda mästerverk. "Jag vill inte befinna mig i toppen på pyramiden.", förklarar han. Det är konceptet som räknas. "Med fotografi vill jag komma mycket långt. Fotografi är för mig så personligt. Jag vill uppfatta tingens väsen."
Takanashi arbetade även som kommersiell fotograf med stor framgång under sextiotalet och han har också varit lärare. Hans böcker är idag extremt sällsynta på marknaden, och kan uppnå priser på flera tusen euros. Tokyo-e, Le BAL, T.o.m 21 aug
Boken Tokyo-jin var klar inom ett år. Ögonblicksbilder av Tokyo-bor, påverkade av "cocacolafieringen", det amerikanska inflytandet, som ibland får dem att påminna om utomjordingar. 1968 kommer så ett radikalt genombrott : grundandet av tidningen Provoke. Det var en ny stil som hade ett enormt inflytande på japanskt fotografi. Överexponerade, suddiga, svartvita bilder med skarp kontrast. Nästa bok, Towards the city, kom 1974, under höjdpunkten av Provoke eran.
Bokformgivning har alltid varit viktigt för Takanashi. För honom är det målet med den kreativa processen, till mycket högre grad än t.ex. en uställning. Omkring 1975 började han använda färgfilm. Han slutar att fotografera människor och bestämmer sig för att avbilda mänskligt lidande med hjälp av föremål. Boken Machi blir resultatet. Det är de bilderna som just nu ingår i utställningen på Le BAL.
Metodik är ett centralt begrepp för Takanashi, viktigare än att skapa ett enda mästerverk. "Jag vill inte befinna mig i toppen på pyramiden.", förklarar han. Det är konceptet som räknas. "Med fotografi vill jag komma mycket långt. Fotografi är för mig så personligt. Jag vill uppfatta tingens väsen."
Takanashi arbetade även som kommersiell fotograf med stor framgång under sextiotalet och han har också varit lärare. Hans böcker är idag extremt sällsynta på marknaden, och kan uppnå priser på flera tusen euros. Tokyo-e, Le BAL, T.o.m 21 aug
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire